"...Dans un contexte général de pénurie de places, le texte tant controversé est paru mardi au journal officiel, permettant les inscriptions en surnombre dans les établissement.(...)
Par ailleurs, le décret instaure les "jardins d’éveil", qui accueille des enfants de 2 à 3 ans, testés depuis l’automne à titre expérimental. Toutefois le ministère a précisé qu’une circulaire conservait ce côté expérimental.
La publication du décret traduit "un mépris à l’égard de notre mouvement qui demandait une véritable concertation", a déploré auprès de l’AFP Corinne Chaillan, présidente de la fédération nationale des éducateurs de jeunes enfants, membre du collectif "Pas de bébés à la consigne". (...)
"Le décret aggrave même les choses par rapport à ce que l’on attendait, avec la pérennisation des jardins d’éveil", renchérit Christophe Harnois (Unsa), éducateur de jeunes enfants, membre du collectif.
"Sans aucun bilan sérieux sur l’expérimentation des jardins d’éveil on pérennise la structure, c’est accablant !", dénonce-t-il, voyant là une attaque contre l’école maternelle. (...)
Le collectif compte désormais interpeller les élus locaux pour leur demander de ne pas appliquer le décret, a expliqué Pierre Suesser, président du syndicat des médecins de services de protection maternelle et infantile (PMI).
Il demande "l’ouverture de négociations, la remise à plat de toute la politique d’accueil, un plan d’urgence avec 10.000 places créées par an contre 3.000 prévues par ce gouvernement qui organise la pénurie, puis ensuite la déqualification".(...)
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