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Nadine Morano > Petite enfance & prévention de la maltraitance [francesoir.fr]

En parallèle aux maltraitances révélées par l’actualité en Italie, Nadine Morano, Secrétaire d’Etat chargé de la Famille et de la Solidarité s’est exprimée sur France-Soir. Rassurante, elle rappelle le cadre exigeant posé en France pour la petite enfance, qui permet d’aller au delà de la simple "garde" et de prévenir la matraitance, dans un accueil au quotidien.
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Extraits choisis :

« (...) Le contrôle des crèches comme des assistantes maternelles est sévère : leur ouverture ou activité, nécessite un agrément du président du conseil général [1]. Elles sont ensuite placées sous le contrôle et la surveillance continus du service départemental de la Protection Maternelle Infantile. Si un quelconque danger potentiel était repéré, le représentant de l’Etat pourrait immédiatement procéder à la fermeture de la crèche et en informerait le Président du Conseil Général.

(...) La formation des professionnels est rigoureuse. Les éducateurs jeunes enfants ont un bac + 3, les puéricultrices font 4 ans d’études et les auxiliaires de puériculture ont un Diplôme d’aide soignante et un an de formation supplémentaire. (...) Les enfants sont répartis par tranche d’âge et sont confiés à une personne par groupe de 5 enfants, tant qu’ils ne marchent pas (par groupe de 8, s’ils marchent).

(...) Sur le plan médical, un pédiatre s’assure régulièrement de la bonne santé des enfants et en fait état aux parents.
En ce qui concerne la formation des 300.000 assistantes maternelles qui gardent plus de 700.000 enfants(...), le gouvernement consacrera 21 millions d’euros supplémentaires d’ici 2012 pour créer des relais d’ accueil petite enfance servant de centre d’ information sur les meilleures pratiques professionnelles et de formation aux premiers secours.
(...) »

Lire l’article intégral sur francesoir.fr.
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Notes

[1] N.D.L.R. : les "bruits" qui circulent sur un projet de "suppression de la procédure d’agrément des assistantes maternelles", s’ils s’avèraient fondés, contrediraient la pertinence de ces propos.